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La Commune

Notre village

La commune de Mondavezan, une des plus importante du canton par l’étendue de son territoire, est limitée au nord par les communes de Montoussin et du Fousseret, à l’est par celle de Cazères, au sud par celles de Palaminy et Martres-Tolosane et, à l’ouest par celles de Sana, Lescuns et Francon.

Mondavezan est distante de 6 km de Cazeres, 37 km de Muret et 57 km de Toulouse.

Le territoire de la commune représente une superficie de 2107 hectares.

Elle compte aujourd’hui 923 habitants et plus d’une centaine d’élèves scolarisés de la maternelle au CM2.

UN PEU D'HISTOIRE

D’après la légende, Mondavezan viendrait du latin « Montes avium », c’est-à-dire « mont des oiseaux ». Mais il est probable que comme tous les villages datant du moyen-âge, le préfixe « mon » n’indique pas un lieu géographique mais « la terre » ou « le domaine » appartenant à une famille qui était ici les Avezan.

Le pays est en effet très giboyeux et pas seulement en oiseaux. Il devait l'être bien plus encore avant que la plaine et le plateau n'eussent subi les transformations dues à l'exploitation des terres.

MONDAVEZAN a du être dans les temps reculés une ville d'une certaine importance. Ce qui autorise cette supposition, ce sont les restes de vieux murs avec de longs et forts piliers formant portes d'entrée et de sortie, le tout entouré de fossés de plus de 10m de largeur. A l'intérieur, des fondations épaisses et rapprochées, une ruelle étroite et pavée avec avancement du premier étage des maisons comme on en construisait avant l'établissement des communes.

Tout près et à une certaine profondeur, un four de poterie, etc... Un peu plus en amont du village il y avait une grande et vieille construction crénelée à côté de laquelle on remarque aussi des fondations de piliers de porte, épais comme les premiers de 1,50m. Entre les piliers et le bâtiment il y a une distance d'environ 40 mètres.

Aujourd'hui, le chemin départemental traverse cet espace et les personnes qui prêtent une oreille attentive remarquent qu'avant d'arriver aux piliers le sol résonne sous leurs pas comme s'il y avait une voûte. Pourquoi ? Personne ne le sait. Pour en connaître la cause il faudrait pratiquer des fouilles.

Personne ne sait comment ni par qui cette ville a été détruite mais, ce qui prouve que de grands bouleversements ont eu lieu dans le temps, sont les nombreux ossements humains, les restes de construction et les couches de cendres que l'on retrouve dans le village lorsqu'on fouille le sol à une certaine profondeur.

Il y avait aussi des châteaux dans les autres parties de la commune. La plaine en comptait deux, celui de "Petit Bon" et celui de "Baluet" dont les ruines ont disparu lors de la construction de la route nationale 117.

Il y a eu également transformation du sol. Cette plaine si belle et si fertile aujourd'hui était couverte de forêts où erraient, dit-on, des animaux sauvages. Le versant Est du coteau était à peu près cultivé. La partie convertie autrefois en vignes était boisée comme la plaine, son défrichement ne remonte pas au-delà de 200 ans.

Longtemps après leur défrichement, les côteaux et la plaine demeurèrent presque improductifs. La terre était si froide que le seigle même y venait fort mal.

Enfin, vers 1745, un agriculteur hardi essaya de l'amender en y mélangeant de la marne. L'expérience ayant réussi, les habitants de la commune suivirent son exemple et vers 1835 il ne restait plus de terre à marner dans la commune.

Avant la Révolution française la commune dépendit des seigneuries de Lavelanet, de Montoussin et du chapitre de Saint-Gaudens. On ne trouve rien dans les archives qui constate ce qui s'est passé dans ces temps-là.

Le seul renseignement qu'on ait pu recueillir c'est que le bâtiment destiné à recevoir les dîmes et appartenant au chapitre de Saint-Gaudens fut revendu par adjudication le 6 mars 1791. Aujourd'hui ce bâtiment est devenu d'abord la grange du presbytère et à ce jour l'atelier communal.

LA LÉGENDE

Une légende se rattache au château de "Petit Bon".

On raconte en effet qu'après la défaite de Poitiers, un certain nombre de Sarrasins se fixèrent dans notre pays et que l'un d'entre eux se rendit maître du château. Les rois de France leur ayant plus tard déclaré la guerre, les Sarrasins prirent la fuite. Seul, celui qui occupait le château de "Petit Bon" ne bougea pas. Mais, trahi et découvert, son château fut assiégé et il eut à se défendre. En présence du danger, on raconte qu'il se multiplia, paraissant tantôt à une ouverture, tantôt à une autre, mais toujours dans un costume différent, afin de faire croire aux assiégeants que le château comptait plusieurs défenseurs.

Le château fut, dit la légende, très long à prendre, car il était entouré de larges fossés et le siège dura jusqu'à ce que le Sarrasin épuisé et manquant de tout se rendît à merci.

Sur le plateau et un peu à l'écart du village, il y avait aussi le château du "Castéra" dont on ne connaît que l'emplacement.